Développeur éditorial

Dans les entreprises de presse, l’activité de « développement numérique » a été traduite comme couvrant à la fois des activités techniques (liées au développement et à la diffusion des contenus sur les différents medias) et des activités liées à l’organisation de ces contenus, leur mise en scène, leur « éditorialisation » (couvrant parfois ainsi une partie des activités de l’éditeur multimédia).

Le panel d’activités du oude la développeur(se) est donc large et peut couvrir :

• la structuration et l’architecture des contenus éditoriaux et leur gestion dynamique
• la conception et le développement éditorial de sites : c’est le cœur de métier pour la plupart des développeurs et c’est là que la coopération technicien/journaliste est la plus critique ;
• l’optimisation pour les moteurs de recherche (sémantisation et référencement des contenus) ;
• la déclinaison des contenus sur les différents supports de lecture et sur les mobiles en particulier.

Le traitement de l’information client/lecteur peut également faire partie du champ de compétences du développeur, soit dans une perspective d’interaction éditoriale (animation de groupes ou vérification des contenus sur Facebook ou Twitter) soit dans une perspective marketing (avec le pilotage d’outils tels que l’e-mailing ou l’e-CRM).

De manière à mieux anticiper la structuration systématique des contenus, le développeur travaille davantage en amont du processus de création (avec les équipes rédactionnelles).